Une réunion de rentrée des bénévoles pour l'épicerie aura lieu le samedi 13 septembre 2014, de 10H00 à 12H00 à la salle paroissiale d'Arpajon, rue de l'Aître (voir article pour le détail)

L'EPICERIE SOLIDAIRE



Projet d'épicerie solidaire


Arpajon-Breuillet-Egly


   

I. Définition :



- Une épicerie sociale relève d’une municipalité ou une communauté de communes, donc essentiellement financée par un CCAS (Un Centre communal d'action sociale) ou CIAS (Centre intercommunal d'action sociale).



- Une épicerie solidaire procède d’un regroupement d’individualités et d’une ou plusieures associations : elles font appel à des financements croisés"



CCAS: Centre communal d'action social: un établissement public communal. Il dispose d’une personnalité juridique propre qui le distingue de la commune.

Quel est son rôle ?
Il a trois fonctions principales :


la mise en œuvre d’une politique d’action sociale locale (prévention, développement d’un réseau d’aide, habitat, éducation, santé, orientation vers l’emploi…),
l’établissement des dossiers d’aide sociale,
la coordination de l’action sociale : partenariat entre différentes structures ou institutions sociales.
 
III.  La distribution alimentaire comme porte d'entrée:


L'ambition d'une offre alimentaire participative, aussi proche que possible des circuits de consommation traditionnels, est de promouvoir l'autonomie des personnes et leur insertion durable.


L'alimentation , un angle d'approche direct de l'action sociale : le manque de nourriture est l'un des stigmates les plus visibles de la pauvreté dans la mesure où le repas est un symbole de convivialité et de partage.
L'exclusion économique s'accompagne souvent d'isolement, de fragilité morale, ou de perte de confiance.
 L'épicerie solidaire apporte une aide, principalement alimentaire, à un public en difficulté économique, fragilisé ou exclu. C'est un espace aménagé qui met à disposition de leurs usagers des produits variés et de qualité, moyennant une faible participation financière : généralement entre 10 et 20% du prix usuel.


La contribution financière participe de la dignité des personnes et de la liberté de choix qui sont les valeurs fondamentales des Epiceries Solidaires. Le fait de payer, même un prix symbolique, les affranchit du sentiment d'être redevables et leur permet de choisir ce dont elles ont envie, comme n'importe quel consommateur. La qualité et la variété des produits proposés contribuent à restaurer l'estime de soi.

L'offre alimentaire n'est que le prétexte d'une action solidaire plus vaste: faciliter la réalisation d'un projet économique dans la durée situant la famille dans un processus dynamique comme actrice et non plus comme assistée.
 Le "coup de pouce" alimentaire apporté est un moyen d'aborder d'autres questions : la santé, l'éducation, le logement, la culture, l'emploi, la gestion du quotidien... afin d'accompagner et d'orienter la ou les personnes.
IV. Projet de création d'une épicerie solidaire:

Ce projet, initié et soutenu par la Délégation du Secours catholique de l'Essonne (91), trouve son champ d'action sur le territoire de la Communauté de communes de l'Arpajonnais (ville d'Arpajon - 91), impliquant de ce fait contacts et relations avec les organismes administratifs , associatifs et sociaux, afin de favoriser l'obtention de moyens tant financiers que matériels. A ceci s'ajoute l'existant, à savoir la présence autour de ce secteur de trois épiceries sociales ou solidaires : Carrefour des Solidarités à Limours, Grain de sel à Dourdan, et Sucre d'Orge de Brétigny sur Orge.

Une équipe répondant au nom de GPES (groupe projet épicerie solidaire) montée au sein de l'équipe d'Arpajon – Breuillet – Egly (ABE) a été désignée pour mener ce projet. Ce réunissant tout les 15 jours, celle-ci étudie les orientations et actions a prendre, et met en place les moyens pour y arriver. Sur le terrain, cela se traduit par
    • l'organisation de collectes alimentaires
    • une communication pour sensibiliser des bénévoles
    • les rencontres avec différents partenaires

A. l'organisation de collectes alimentaires
A la suite d'un appel effectué auprès d'ancien bénévoles du secours catholiques, et après une communication menée au sein du secteur pastoral des 03 vallées, environ 80 personnes – paroissiens, paroissiennes, scouts de France, bonnes volontés – se sont relayées tout au long de la journée du samedi 05 avril 2014 dans quelques commerces d'Arpajon et communes environnantes.
Au total, c'est environ 2 800 kg de produits qui furent collectés. Ces produits ont été stocké en grande partie à l'Epicerie de Limours: "Carrefour des solidarité", donnant de ce fait un appui logistique (notamment pour le ramassage ainsi qu'une partie du stockage ). Suite à ce résultat, d'autres actions de ce type sont envisagés, dont un partenariat potentiel avec la banque alimentaire fin novembre.


B. Sensibilisation des bénévoles pour l'épicerie solidaire:

Afin d'assurer une communication aussi large que possible, plusieurs pistes sont envisagées. Outre le maintient des relations avec les équipes animatrices du secteurs pastoral des 03 vallées, des articles publiés sur le site du Secours Catholique de l'Essonne ainsi que sur sa page "Facebook", un "blogg" sont créés afin de maintenir informer toutes personnes engagées dans ce projet de l'avancée de ce dernier. Des idées pourront également être proposées et discutées grâce au "forum".


C. Relation et partenariat:

Sont actuellement à l'étude des relations et partenariats avec les supports institutionnels suivant: Conseil général ( notamment auprès des maisons des solidarités MDS), Comunauté de Communue de l'Arpajonnais, (communes, CCAS), autres partenaires associatifs (dont Epiceries Sociales en fonction),...


V. L'Epicerie Solidaire

Depuis le mois d'octobre 2013 les membres bénévoles accompagnés d'un cadre représentant la délégation du Secours Catholique de l'Essonne se réunissent toutes les deux semaines afin de faire le point sur les missions données à chacun dans le cadre du projet de création de l'épicerie solidaire.
  • Une communication autour du projet afin de le faire connaître auprès des municipales, du conseil général, du secteur pastoral des 03 vallées, a été établie.
  • Des visites auprès d'autres épiceries existantes afin de prendre con
  • naissance de leurs modes de fonctionnement (tous différents), des difficultés rencontrées lors de leur création par les acteurs/actrices de ces établissements.
  • Étude sur les réalités sociales du secteur de l'Arpajonnais.
  • Une réflexion sur la définition du modèle de «notre» épicerie solidaire en s'appuyant à la fois de l'existant mais aussi d'une grille de lecture imposé par le conseil général.

1. Contraintes et orientations:

Les premières contraintes rencontrés portent sur les moyens humains. En effet, le fonctionnement d'une épicerie solidaire repose en grande partie sur:
  • le nombre de ses bénévoles, le temps que chacun peut y consacré, les contraintes d'horaires (ouverture, accueil des familles...), les compétences et souhaits. Outre une charte du bénévole réglementant sa position au sein de l'épicerie solidaire, il est essentiel que chacun puisse trouver sa place en utilisant ses dons et capacité; cela peut se traduire par une grande capacité d’accueil et d’écoute (diplomatie, capacité de faire respecter les règles), par savoir travailler en équipe, par u sens de l'organisation, des connaissances en comptabilité, etc.

  • Le partenariat avec travailleurs sociaux, associations, les élus, les fournisseurs …
Outre les moyens humains, la question de l’accueil des personnes/familles est essentielle. Il s'agit ici de définir un nombre potentiel de familles pouvant être accueillies, d'étudier leur profil. Par la suite, au même titre que le bénévole, une charte de fonctionnement sera établie afin que toutes personnes respectent l'engagement prit; le but étant de définir un schéma dans le temps, une durée à établir avec la ou les personnes dans la réalisation d'un projet (le règlement d'une dette, la recherche d'un emploi,...).




Enfin, la mise à disposition d'un local. Deux axes de réflexions: 
  • Taille, accessibilité, coût de revient minimum au démarrage.
  • Taille, accessibilité, coût de revient pour modèle cible.
2 . Premiers résultats

Un premier modèle de démarrage peut se dessiner, basé sur les points suivants:

  • Nombre bénévoles minimum au démarrage: 15 à 20 (base 2h mini sem /ou mois). La base moyenne du nombre de bénévoles donnée par la banque alimentaire est de 18 personnes pour un fonctionnement correct.
  • Fonctionnement avec autre bénévole «en backup».
  • Partenariat avec MDS et CCAS, commission d’attribution de droits aux familles sur dossiers présentés (fréquence 1 fois par mois).
  • Nombre famille accueillies 18 /semaine
  • Période d’accompagnement limitée à 3 mois, renouvelable 1 fois
  • Plage ouverture épicerie sur deux ½ journées (2 h30) /semaine
  • Offre de produits uniquement longue
Ces éléments de démarrage ne sont qu’indicatif, d'autres propositions sont possibles.


Remarques : D'autres activités (ateliers, moments de partage...) pourront être envisagées et misent en place lorsque l'épicerie solidaire aura atteint son «rythme de croisière».